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Le Transporteur

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.64/5

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39 critiques: 2.24/5



Yann K 3.5 Pas transporté, mais bien (am)mené
drélium 3.5 MAXI STATHAM SHOW - La seule prod Besson qui a son mot à dire.
jeffy 3 simple et efficace
François 2.75 Statham show, échauffement
MLF 2.25
Ghost Dog 2 Estampillé Luc Besson
Ordell Robbie 1.5 Malgré Jason STATHAM et Corey YUEN, un B(esson) movie médiocre.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Pas transporté, mais bien (am)mené

ça aurait pu être tellement pire... Dans le genre, c'est bien. La première scène d'action est époustoufflante, les combats de Corey Yuen excellents, Jason Statham crédible. Evidemment, pleins de choses sont nulles (la musique, la robe façon "sac à patates" de Hsu Chi et surtout le scénario, qui se délite sur la fin) mais par rapport au pitoyable Baiser Mortel du Dragon, au moins, ici, il y a du rythme et de l'humour. Et Hsu Chi, elle est Hsu Chi, pas plus pas moins, c'est déjà ça. Le but n'était pas de faire un "film HK" mais un mix honorable. La seule erreur qu'a fait Besson est de s'être imposé comme "scénariste". Mais il se contre-fout de son histoire jusqu'à la rendre incompréhensible, sans évidemment se risquer jusqu'au chaos comme Tsui Hhark. Disons-le une fois pour toutes : Besson était un bon faiseur d'images et un découvreur d'actrices, il est devenu un producteur malin et un distributeur efficace, mais jamais il n'a pondu un scénario potable. Lâche le crayon, Luc! T'en a les moyens, rappelle-toi Jeanne d'Arc, ton seul film bien écrit... par un autre: paye-toi un scénariste!

16 octobre 2002
par Yann K




MAXI STATHAM SHOW - La seule prod Besson qui a son mot à dire.

Chaque scène est une repompe d'un actioner et je dis bien chaque scène mais c'est rythmé, plaisant, un bon divertissement, de la bonne action ultra sucée mais efficace et il faut pas en demander plus, surtout pas.

Jason Statham en rêvait de son film à lui où il pourrait se la jouer un maximum, c'est chose faite et c'est garanti, il fait tout ce qu'il peut pour égaler son mentor Bruce Willis sans oublier d'y ajouter sa petite touche "je suis encore plus cool et invincible que Bruce". C'est ultra creux, évidemment, Shu Ki est anecdotique, Berléand à peine mieux, mais j'ai passé un bon moment de détente, c'est déjà pas mal. Au dessus de la moyenne des autres prods du même genre et de toutes les autres prods besson. Le duo Letterier / Besson fonctionnent très bien avec Corey Yeun qui nous gratifie de chorés claires et pêchues, je vote pour.

28 mai 2003
par drélium




simple et efficace

Pour résumer efficace c'est Jason Statham, simple c'est Shu Qi mais vu son allure on lui pardonne facilement. Uniquement de l'action sans s'embèter d'un scénario (t'as voulu me doubler, tu vas voir ce que tu vas prendre). Visuellement efficace, à voir pour la détente avec bière et pop-corn (ou bretezel pour Bush).

21 juillet 2003
par jeffy




Statham show, échauffement

Avec ce Transporteur Luc Besson prouve une fois de plus qu'il est tout à fait possible de faire des films d'action made in France tout à fait potables. Le film ne dépasse bien sûr jamais le cadre de la recette, d'ailleurs assez classique chez Besson. Un solitaire dont le train-train est perturbé par un élément extérieur (Leon like), avec la touche asiatique bien "in" avec Hsu Chi qui fait du Hsu Chi et Corey Yuen aux scènes de frappe (Le Baiser Mortel du Dragon like), et enfin le savoir faire français des poursuites de voiture (Taxi like). Pour incarner ce transporteur un peu spécial, on donne carte blanche à Jason Statham, qui se révèle une alternative très correcte aux bourrins chers au coeur des fans d'actioners années 80. Le ton est évidemment plus tourné vers la comédie que le drame, et les personnages sont monodimensionnels. Reste que les scènes d'action sont tout à fait correctes, avec une intégration très décente de la touche HK (passage bien typique sur l'huile par exemple), alors que le savoir faire frenchy des scènes motorisés ne vient pas révolutionner le genre mais se montre également solide. Hélas le rythme pourtant élevé du film est un peu faussé par une musique pas toujours très à propos. Certaines scènes d'action sont ainsi accompagnée d'une musique qu'on qualifiera plus d'ambiance que de rythme.

Reste donc au final un actioner tout à fait regardable même si évidemment un cran en dessous des blockbusters US surbudgetisé. A voir pour Jason "back to the 80s" Statham.

11 août 2005
par François




Estampillé Luc Besson

Mode d’emploi pour un film d’action de base intitulé Le Transporteur, en 10 leçons:

Règle n°1 : n’utiliser que des règles comme celles-ci et ne surtout pas en dévier.
Règle n°2 : voir un maximum de films de ce genre, copier/coller les grandes lignes du scénario et ne pas hésiter à faire quelques clins d’œil à des classiques. On prendra par exemple ici la scène de The Killer où Chow Yun-Fat attrape un flingue au vol avant de tirer, ou alors la scène d'un James Bond où le couple s'enfuie d'une maison en passant par une grotte maritime.
Règle n°3 : tourner le film en France, avec des seconds rôles joués par des français, avec des techniciens français, mais en langue anglaise pour faire d’une pierre deux coups : le marché US et le marché européen.
Règle n°4 : engager un acteur costaud mais charmant, pas trop connu du grand public mais immédiatement identifiable.
Règle n°5 : affubler son personnage d’une grande sévérité et d’une grande méticulosité, le faire déblatérer des règles à longueur de temps, avant de tout faire voler en éclat avec l’arrivée d’une fille. On prendra comme modèle le film de notre producteur Luc Besson, Léon.
Règle n°6 : profiter du succès populaire de Taxi pour insérer des scènes de course-poursuite haletantes dont les spectateurs sont friands. Ne pas oublier de filmer en plans rapprochés avec un montage épileptique.
Règle n°7 : internationaliser le casting ; un anglais au premier plan, une chinoise à la mode (Shu Qi a cartonné dans Millennium Mambo) et un hong-kongais pour la réalisation et la chorégraphie des cascades (Corey Yuen) suffiront.
Règle n°8 : quelques effets de pyrotechnie à prévoir. Songer à faire exploser une maison au missile sol-sol ainsi qu’une paire de bagnoles.
Règle n°9 : on secoue le tout, on arrose d’une bande-son qui tire vers la comédie, on conclut par un happy-end avec la caméra sur grue qui s’éloigne gentiment de la scène pour préparer l’arrivée du générique final et on distribue ça sur quelques centaines de salles en France. Ca devrait le faire, on n’est ni les premiers ni les derniers à exploiter le filon…
Règle n°10: cf. Règle n°1.



15 octobre 2002
par Ghost Dog


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